Episode 12 - Les derniers élèves des Derniers de la Classe

Publié le 27 décembre 2024 à 08:00

Écouté ici !


Écouté sur vos plateformes favorites !


Les derniers de la classe : un au revoir flamboyant

Un voyage extraordinaire dans la pop culture

C’est avec une touche d’émotion et un zeste d’humour que le duo Toki et West nous offre le dernier épisode de leur podcast Les Derniers de la Classe.

Une année de discussions passionnées autour des dessins animés obscurs des années 90 prend fin, non sans réfléchir aux leçons apprises et aux personnages marquants.

Ce podcast, plus qu’un simple divertissement, est devenu un point de rendez-vous pour les amateurs de pop culture à la recherche d’une analyse aussi pointue que légère.

Pour ce dernier épisode, le concept est clair : revisiter les personnages les plus marquants des séries traitées, en les classant dans les catégories des "meilleurs" et des "pires".

Et croyez-nous, ils ne retiennent pas leurs coups !

 

Tiffany des Kangoo : le personnage le plus détesté

Ah, Tiffany, ce nom suffit à faire lever les yeux au ciel.

Pour Toki et West, elle représente tout ce qui peut mal tourner dans l’écriture d’un personnage. La jolie blonde de 15 ans, toujours en tenue légère et constamment kidnappée, est décrite comme une caricature à peine fonctionnelle.

Dans les "Kangoo", Tiffany est l’équivalent d’un personnage accessoire dont la seule utilité est de faire avancer l’intrigue en devenant perpétuellement une demoiselle en détresse.

Avec des chiffres impressionnants à l’appui (20 enlèvements en 60 épisodes !), West qualifie son écriture de paresseuse et clichée.

Une représentation dégradante pour les femmes, qui illustre un problème récurrent dans les séries animées de l’époque.

Mais ce jugement très critique sur Tiffany n’est pas simplement un "coup de gueule".

Toki et West en profitent pour élargir leur analyse sur la représentation des femmes dans les dessins animés, reconnaissant qu’il y a heureusement eu des exceptions remarquables.

 

Godzilla : un symbole trahi par l’Amérique

Pour Toki, Godzilla représente bien plus qu’un simple monstre géant.

C’est un symbole, une incarnation de la bombe atomique et de ses conséquences dévastatrices.

Pourtant, dans la version américaine de la série animée, ce géant destructeur devient… un animal de compagnie obéissant.

Ce changement de paradigme dénature totalement l’essence même du personnage. "C’est comme si l’on disait à une bombe atomique de venir au pied", plaisante Toki, qui ne cache pas sa déception.

Là où les Japonais utilisent Godzilla pour évoquer la peur et les traumatismes liés à la guerre, la version américaine choisit de le rendre "fun", en supprimant toute dimension symbolique.

Pour Toki, c’est une trahison artistique et une incompréhension flagrante de ce que représente ce monstre iconique.

 

Modo : le calme avant la tempête

Modo, de "Biker Mice from Mars", incarne une autre facette des personnages bien écrits.

Avec son bras robotique et son œil rouge, il pourrait facilement passer pour un stéréotype de guerrier.

Mais il est bien plus que cela. Modo est le pilier émotionnel de son équipe, toujours calme et réfléchi, mais prêt à exploser de rage quand la situation l’exige.

Ce personnage, inspiré par des figures comme Snake Plissken de "New York 1997", apporte une profondeur inattendue à une série souvent perçue comme un simple clone des Tortues Ninja.

Modo, marqué par les traumatismes de la guerre et les expérimentations qu’il a subies, est à la fois vulnérable et incroyablement fort.

C’est ce mélange de sérénité et de puissance qui fait de lui un personnage emblématique, souvent cité comme un favori des fans.

 

Hanna Dundee de Cadillac et Dinosaure : l’éclat d’une héroïne

Hanna Dundee, de "Cadillac et Dinosaure", est tout ce que Tiffany n’est pas : une scientifique diplomate forte, indépendante et bien écrite.

Ce personnage incarne un contrepoint idéal au protagoniste Jack Tenrec, avec qui elle partage une relation de respect mutuel.

Elle n’est pas là pour décorer ou servir d’accessoire narratif : Hanna apporte des idées, provoque des débats et enrichit l’intrigue.

Toki et West soulignent combien ce genre de personnage était essentiel pour les jeunes spectateurs de l’époque.

Hanna Dundee, c’est une figure de femme forte, à l’image de Sarah Connor ou Ellen Ripley, présentant un modèle inspirant bien avant que le "girl power" devienne un mot d’ordre publicitaire.

 

Les coulisses d’une année de création

Ce dernier épisode est aussi l’occasion pour Toki et West de revenir sur leur année de collaboration.

Ce projet, né d’un simple délire, a rapidement pris la forme d’un travail à part entière. Écriture, visionnage de dessins animés, montage…

Tout cela demandait du temps et de l’engagement, mais les deux acolytes s’accordent à dire que l’expérience en valait la peine.

« Les derniers de la classe », c’était bien plus qu’un podcast sur les dessins animés : c’était une exploration des souvenirs, un voyage dans une époque où la pop culture était en ébullition.

Et si ce dernier épisode marque la fin de cette aventure, les auditeurs peuvent se consoler en sachant que d’autres projets sont en route.

 

L’avenir d’épisodes intemporels

Avec un ton toujours authentique et léger, Toki et West remercient leurs auditeurs pour leur fidélité.

Ils les encouragent à continuer de partager le podcast, car à travers ces épisodes, c’est une part de leur enfance qu’ils ont voulu préserver et transmettre.

Alors, si vous aussi vous voulez soutenir cette mission de réhabilitation des dessins animés oubliés, n’hésitez pas à cliquer sur ces fameuses étoiles.

Et qui sait, peut-être qu’un jour, Toki et West reviendront pour une nouvelle série tout aussi passionnante.

 

Ajouter un commentaire

Commentaires

Il n'y a pas encore de commentaire.